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equivaudrait a entamer une nomenclature copieuse et difficilementrestrictive des sciences naturelles. Tout ce que l'on peut dire, c'est que la
France est un pays privilegie au point de vue speleologique. Elle est riche
en outre en cavites pittoresquement amenagees pour les curieux, les
touristes qui par milliers chaque annee visitent ces cavernes. Quant aux
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speleologues ils sont actuellement legion.
La speleologie, nee en France vers 1888 avec Martels et une douzaine
de ses emules que l'on ne prenait guere au serieux, connait maintenant une
grande vogue, un essor prodigieux.
Il n'est plus dans notre pays une province, un departement, une ville qui
ne compte une section de la Societe Speleologique de France, un groupe
d'amateurs de cavernes ou des equipes d'Eclaireurs et de Scouts
speleologues.
Toute une jeunesse avide de sensations neuves et fortes, attiree par le
mystere des cavernes, le gout du risque et de l'aventure, l'attrait d'etudes
variees et passionnantes, se voue aux recherches souterraines et explore ce
domaine nouveau, riche de promesses et de revelations sensationnelles,
d'ou la science n'est pas exclue, car la speleologie est un sport au service de
la science, de multiples sciences.
NORBERT CASTERET. L'Homme et le Monde souterrain .
Примечания:
1. Секреты, тайны. 2. I реческое слово, означающее подземный 3 Выход подзем-
ных вод на поверхность. 4 Неологизм, i e недавно возникшее и вошедшее в обиход
слово . 5 Основатель Общества спелеологии
Вопросы:
* Quelles ыщтt les terres qui, aujourd'hui encore, restent inexplorees9
** Essayez de pieciser en quoi la speleologie peut interesser le poete, le philosophe "ш" bien que
le savant
LE VOL HISTORIQUE DE LOUIS
BLERIOT
Dans le domaine de l'aviation, les Francais ont souvent joue un role de
premier plan. Ils pourraient s'enorgueillir d'avoir, avec Ader, cree le premier
aeroplane volant, que son inventeur baptisa du nom giacieux d'avion (1897).
Mais l'initiateur essentiel, celui qui s'est acquis la double gloire d'etre le
constructeur et le pilote du premier appareil capable de traverser la mer, c'est
Louis BLERIOT. Le 25 juillet 1909, il parvint a survoler la Manche et a joindre,
en trente-deux minutes, la France a l'Angleterre. Un monument, eleve en sol
britannique, marque d'ailleurs le point precis ou s'acheva cet exploit.
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A 4 heures 41, je decollai le 25 juillet 1909. J'etais quelque peu emu.
Qu'allait-il m'arriver? Atteindrais-je Douvres ou me poserais-je au milieu
de la Manche?
Je piquai directement vers la cote anglaise, m'elevant progressivement
metre par metre. Te passai au-dessus de la dune d'ou Alfred Leblanc1
m'envoyait ses souhaits. J'etais entre le ciel et l'eau. Du bleu partout.
A partir du moment ou j'eus quitte le sol, je n'eprouvai plus la moindre
emotion et n'eus plus le temps d'analyser mes impressions. C'est par la suite
que je me rendis compte des risques courus et de l'importance de mon vol.
La-haut, je trouvais seulement que ma vitesse etait bien au-dessous de
ce que j'esperais. Cela tenait au tapis uniforme qui s'etendait sous mes
ailes. Je n'avais pas le moindre point de repere, alors que sur la terre, les
arbres, les maisons, les bois constituent autant de bornes permettant d'avoir
une idee de l'allure de l'appareil en vol. Survoler l'eau est d'une monotonie
exasperante.
Pendant les dix premieres minutes, je me dirigeai perpendiculairement
a la cote, laissant a ma droite le contre-torpilleur Escopette, charge de me
convoyer et que je depassai rapidement.
Sans boussole, perdant de vue la terre de France, ne distinguant pas le
territoire anglais, j'immobilisai mes deux pieds pour ne pas bouger le
gouvernail de direction. J'avais peur de deriver.
Pendant dix nouvelles minutes, je volai a cent metres en aveugle, droit
devant moi. L'Escopette etait loin derriere. Je n'avais plus le moindre
guide. Mon isolement etait sinistre.
Enfin, voici a l'horizon une ligne grise. L'espoir du triomphe nait en
moi. J'approche. Je fais environ soixante a l'heure. Le vent s'eleve. Je
m'apercois que j'ai ete deporte de plus de six kilometres vers la droite
malgre mes precautions. Au lieu de me trouver face a Douvres, je suis
devant Saint-Margaret.
Trois bateaux s'offrent a ma vue. Les equipages agitent leurs casquettes,
leurs bras, me faisant part de leur enthousiasme. Oui, mais j'aimerais mieux
apprendre d'eux de quel cote me diriger, d'autant plus que je ne sais pas ce
qui m'attend, n'ayant pas eu la possibilite de venir etudier les terrains
susceptibles de me recevoir.
A Saint-Margaret, les falaises sont trop hautes. Chaque fois que je tente
de passer au-dessus, un remous me rabat de vingt metres. Le sol
britannique se defend vigoureusement. Vais-je etre oblige d'abandonner
alors que je touche au port? Et ma provision d'essence qui doit commencer
a s'epuiser... Il faut me depecher et sortir de cette prison dans laquelle je
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semble enferme.
Pour gagner Douvres, je vole dans le sens des petits bateaux qui,
au-dessous de moi, semblent rentrer. Je longe la cote du nord au sud.
О joie! Elle commence a decroitre. Je peux passer. Mais le vent, qui s'est
leve et contre lequel je lutte desesperement, reprend de plus belle.
Tout a coup j'apercois un drapeau tricolore qu'on agite avec fureur. Je
me rappelle alors que le journaliste francais Fontaine m'avait ecrit qu'il me
signalerait de la sorte un endroit propice pour l'atterrissage. Je n'y pensais
plus. C'est lui. Quel bonheur! Je vais pouvoir me poser.
Je me precipite vers la terre ou je suis ainsi appele et me prepare
a atterrir. Je subis des remous - tant pis. Je suis renvoye par un tourbillon
en approchant du sol. Qu'importe. Je peux bien risquer de casser une fois
de plus mon materiel. Le jeu en vaut la chandelle. Je coupe l'allumage
a vingt metres de haut et j'attends. Il n'est pas d'exemple que, dans pareil
cas, on s'eternise en l'air. Le sol opere comme un aimant: mon fidele Bl.-XI
s'en tire avec l'helice brisee, le chassis endommage*.
LOUIS BLERIOT (cite par Jacques Mortane).
Примечания:
1. Преданный друг Луи Блерио.
Вопросы:
*'D'apres ce recit, quelle idee peut-on se faire de la difficulte de l'expiait realise par
Louis Bleriot?- Montrez l'extreme simplicite avec laquelle s'exprime l'aviateur.
MAURICE HERZOG ET LOUIS
LACHENAL A L'ANNAPURNA
Dans l'histoire de l'alpinisme, c'est une tres grande date que celle du 3 juin
1950: ce jour-la, des hommes, pour la premiere fois, gravirent un des plus
hauts sommets de l'Himalaya et depasserent l'altitude, jamais atteinte encore,
de 8 000 metres.
Ces hommes etaient deux Francais: MAURICE HERZOG et Louis LACHENAL, le
premier un intellectuel, le second un guide de l'ecole de Chamonix. Sept
camarades, de meme nationalite, les avaient accompagnes.
Maurice Herzog, le narrateur, et Louis L.acbenal ont quitte le dernier camp de
base pour tenter l'escalade de l'A.nnapurna. il fait affreusement froid, mais ils
montent quand meme1.
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Avec la neige qui brille au soleil et saupoudre le moindre rocher, le
decor est d'une radieuse beaute qui me touche infiniment. La transparence
absolue est inhabituelle. Je suis dans un univers de cristal. Les sons
s'entendent mal. L'atmosphere est ouatee.
Une joie m'etreint; je ne peux la definir. Tout ceci est tellement nouveau
et tellement extraordinaire!
Ce n'est pas une course comme j'en ai fait dans les Alpes, ou l'on sent
une volonte derriere soi, des hommes dont on a obscure conscience, des
maisons qu'on peut voir en se retournant.
Ce n'est pas cela.
Une coupure immense me separe du monde. J'evolue dans un domaine
different: desertique, sans vie, desseche. Un domaine fantastique ou la
presence de l'homme n'est pas prevue, ni peut-etre souhaitee. Nous bravons
un interdit, nous passons outre a un refus, et pourtant c'est sans aucune
crainte que nous nous elevons (...).
L'arete sommitale2 se rapproche.
Nous arrivons en contrebas de la grande falaise terminale. La pente en
est tres raide. La neige y est entrecoupee de rochers.
"Couloir!.."
Un geste du doigt. L'un d'entre nous souffle3 a l'autre la cle de la
muraille. La derniere defense!
"Ah!., quelle chance!"
Le couloir dans la falaise est raide, mais praticable.
"Allons-y!"
Lachenal, d'un geste, signifie son accord. Il est tard, plus de midi sans
doute. J'ai perdu conscience de l'heure: il me semble etre parti il y a quel-
ques minutes.
Le ciel est toujours d'un bleu de saphir. A grand-peine, nous tirons vers
la droite et evitons les rochers, preferant, a cause de nos crampons, utiliser
les parties neigeuses. Nous ne tardons pas a prendre pied dans le couloir
terminal. Il est tres incline... nous marquons un temps d'hesitation.
Nous restera-t-i'l assez de force pour surmonter ce dernier obstacle?
Heureusement la neige est dure. En frappant avec les pieds et grace aux
crampons, nous nous maintenons suffisamment. Un faux mouvement serait
fatal. Il n'est pas besoin de tailler des prises pour les mains: le piolet
enfonce aussi loin que possible sert d'ancre.
Lachenal marche merveilleusement. Quel contraste avec les premiers jours!
Ici, il peine, mais il avance. En relevant le nez de temps a autre, nous voyons le
couloir qui debouche sur nous ne savons trop quoi4 une arete probablement.
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Mais ou est le sommet?
A gauche ou a droite?
Nous allons l'un derriere l'autre, nous arretant a chaque pas. Couches
sur nos piolets, nous essayons de retablir notre respiration et de calmer les
coups de notre c?ur qui bat a tout rompre.
Maintenant, nous sentons que nous y sommes. Nulle difficulte ne peut
nous arreter. Inutile de nous consulter du regard: chacun ne lirait dans les
yeux de l'autre qu'une ferme determination. Un petit detour sur la gauche,
encore quelques pas... L'arete sommitale se rapproche insensiblement.
Quelques blocs rocheux a eviter. Nous nous hissons comme nous pouvons.
Est-ce possible?..
Mais oui! Un vent brutal nous gifle.
Nous sommes... sur l'Annapurna.
8 075 metres.
Notre c?ur deborde d'une joie immense.
"Ah! les autres!., s'ils savaient*!"
Si tous savaient!
Le sommet est une crete de glace en corniche. Les precipices, de l'autre
cote, sont insondables, terrifiants. Ils plongent verticalement sous nos
pieds. Il n'en existe guere d'equivalents dans aucune autre montagne du
monde.
Des nuages flottent a mi-hauteur. Ils cachent la douce et fertile vallee de
Pokhara a 7 000 metres en dessous. Plus haut: rien!
La mission est remplie. Mais quelque chose de beaucoup plus grand est
accompli. Que la vie sera belle maintenant!
Il est inconcevable, brusquement, de realiser son ideal et de se realiser
soi-meme.
Je suis etreint par l'emotion. Jamais je n'ai eprouve joie aussi grande ni
aussi pure.
Cette pierre brune, la plus haute; cette arete de glace... sont-ce la des
buts de toute une vie**? S'agit-il de la limite d'un orgueil?
"Alors, on redescend?"
Lachenal me secoue. Quelles sont ses impressions, a lui? Je ne sais.
Pense-t-il qu'il vient de realiser une course comme dans les Alpes? Croit-il
qu'il faille redescendre comme cela, simplement?
"Une seconde, j'ai des photos a prendre.
- Active""
Je fouille febrilement dans mon sac, en tire l'appareil photographique,
prends le petit drapeau francais qui est enfoui au fond, les fanions. Gestes
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vains sans doute, mais plus que des symboles.: ils temoignent de pensee
tres affectueuses. Je noue les morceaux de toile, salis par la sueur ou le
aliments, au manche de mon piolet, la seule hampe6 a ma disposition. Puis
je regle mon appareil sur Lachenal:
"Tiens, tu veux me prendre?
- Passe... fais vite!" me dit Lachenal.
Il prend plusieurs photos, puis me rend l'appareil. Je charge en couleurs
et nous recommencons l'operation pour etre certains de ramener7 des
souvenirs qui un jour nous seront chers.
"Tu n'es pas fou? me dit Lachenal. On n'a pas de temps a perdre!., faut
redescendre tout de suite***! "
MAURICE HERZOG. Annapurna premier 8000 (1951)
Примечания:
1. После восхождения обоим пришлось ампутировать отмороженные части рук и
ног. 2. Гребень, ведущий к вершине. 3 Один из нас шепотом сказал другому, как мож-
но преодолеть стену. 4. Nous ne savons trop quoi forme une seule expression signifiant,
quelque chose d'imprecis 5. Поторопись, быстрей. 6. Древко знамени. 7 Rapporter eut
ete plus correct: ramener ne devrait avoir pour complement que des etres vivants. Mais cet
emploi s'etend de plus en plus.
Вопросы:
* Pourquoi les deux hommes pensent-ils ainsi a leurs compagnons?
** Vous semble-t-il qu'un exploit d'ordre sportif puisse constituer le but de toute une vie7
*** Etudiez l'attitude du narrateur et celle de son compagnon, le guide Louis Lachenal
SAVORGNAN DE BRAZZA (1852 1905)
OU LE PERE DES ESCLAVES
Ne a Rome en 1852, entre a l'Ecole Navale en 1868, SAVORGNAN DE BRAZZA fur
naturalise Francais en 1874. Des lors, il n'eut de cesse, -par des exploration^
conduites au plein c?ur de l'Afrique, qu'il n'associat un nouveau territoire a w
-patrie d'adoption. C'etait le Congo.
Mais la plus grande gloire de Brazza, c'est d'avoir renonce a la conquete par /'v
armes et d'y avoir substitue des moyens purement pacifiques, prouvant ainsi que h
mot de "colonisation", retournant a son sens latin propre, pouvait - et devait --
desormais prendre une signification proprement humaine...
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La Societe Historique avait, le 31 octobre 1882, invite Savorgnan de Brazza a
un punch d'honneur. Henri Martin, au nom de la Societe, accueillit le celebre
explorateur en ces termes: "Je salue le jeune et heroique voyageur qui nous
revient du fond de cette Afrique obscure, champ desormais ouvert a la civilisation
et a la franco. Vous venez d'ouvrir un chapitre a notre histoire coloniale." C'est
alors que Brazza fit la reponse suivante:
Un chapitre nouveau? La verite est que je n'en ai ecrit qu'une ligne: la
premiere et la plus modeste.
Pourtant un grand pas est fait. Le drapeau de la France est desormais
plante au c?ur de l'Afrique, comme un symbole des idees grandes et
genereuses que la France a toujours, plus que toute autre nation, contribue
a repandre. C'est l'amour de la science qui a conduit Bellot' dans les glaces
du pole. Aujourd'hui, l'entree de nos compatriotes en Afrique aura pour
effet d'arreter a sa source le commerce de chair humaine: la traite des
Negres. Car la France, en defendant ses interets nationaux, n'a jamais
abandonne les interets de la civilisation*.
Il y a cinquante ans environ, notre drapeau fut plante au Gabon. Il
y representait des le principe l'idee de liberte, car c'est pour fournir un port
de relache a nos vaisseaux charges d'empecher la traite des Noirs, qu'on
s'etait etabli sur cette partie de la cote africaine. Le bruit s'est repandu vite,
et jusqu'au centre de l'Afrique, qu'il y avait sur les cotes une terre qui
rendait libres ceux qui la touchaient. Quand j'ai penetre .dans ce pays, nos
couleurs etaient connues. On savait qu'elles etaient celles de la liberte. Les
premiers habitants de Franceville ont ete des esclaves liberes. La question
de l'esclavage est une question complexe. On se trouve a chaque instant en
presence de difficultes presque insurmontables. Soutenir l'honneur d'un
pavillon qui arrache leur proie aux negriers n'est pas chose facile, quand on
ne peut pas, quand on ne veut pas employer la violence. (...)
Au debut, j'ai du acheter des hommes a prix d'argent et fort cher, selon
le cours, trois ou quatre cents francs. Je leur disais, quand ils etaient a moi,
buche aux pieds et fourche au cou: "Toi, de quel pays es-tu? - Je suis de
l'interieur. - Veux-tu rester avec moi ou retourner dans ton pays?" Je, leur
faisais toucher le drapeau francais que j'avais hisse. Je leur disais:
"Va, maintenant tu es libre." Ceux de ces hommes qui sont retournes, je les
ai retrouves dans l'interieur. Ils m'ont facilite le chemin. Ils m'ont permis de
remonter jusqu'au centre, la ou il m'etait possible de liberer un esclave au
Prix de quelques colliers, qui valent bien en tout dix centimes. Il etait
constate que tout esclave qui touchait le drapeau francais etait libre.
L'Afrique rend la guerre a qui seme la guerre; mais comme tous les
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autres pays, elle rend la paix a qui seme la paix. Ma reputation allait devant
moi, m'ouvrant la route et les c?urs. On me donnait a mon insu le beau
nom de Pere des Esclaves.
Qu'est-ce, messieurs? Peu de chose. Demain nos liberes iront se faire
reprendre dans le centre si nous ne soutenons pas nos premiers efforts. Je n'ai
rien fait. J'ai seulement montre ce que l'on pouvait faire, li y a un premier
essai, un premier resultat. C'est quelque chose d'etre connu dans ces regions
nouvelles sous le nom de Pere des Esclaves**. N'est-ce pas l'augure de
l'influence bienfaisante qui, seule, doit etre celle de notre pays...?
Cite par l'ecrivain noir RENE MARAN in Savorgnan de Brazza (1951).
Примечания:
1. Французский мореплаватель, погибший в полярных льдах в 1853 г.
Вопросы:
* Un pays peut-il defendre a la fois ses (' interets nationaux " et les " interets de la
civilisation Repondez en vous appuyant sur des exemples historiques.
** Quel beau symbole Savorgnan de Brazza invente-t-il ici?
LE PERE CHARLES DE FOUCAULD
(1853-1916)
RlEN ne semblait predestiner Charles de Foucauld, jeune eleve-officier
a devenir l'un des plus grands apotres de la foi chretienne en Afrique.
Pourtant, apres une crise religieuse qui le conduisait a se retirer a la Trappe
(1800) puis a se faire ordonner pretre (1901), il retourna, comme
missionnaire, en terre africaine et s'enfonca en plein Sahara, pour se fixer a