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conformement a la facon d'ecrire de la plus saine partie des auteurs du temps". 29 Понять30. Paysan, pour: beaux. 31. Речи. 32. Бесконечно. 33. Правильно 34 Ты вновь
совершаешь ошибку. 35. Un mot negatif de trop: on doit dire: ne servent de nen
(aujourd'hui on dit: ne servent a rien). 36. Paysan pour: ]e n'ai pas etudie. 37. Вполне
естественно, натурально. 38. Prononciation campagnarde: chez. 39. Неправильный
языковый оборот, не нарушающий смысла высказывания. 40. En voila assez pour
41. Чересчур материальный, лишенный тонкости. 42. Le mot se prononcait alors gran-
maire d'ou le calembour de Martine au vers suivant. (Cette prononciation est encore vivante
dans le midi de la France.) 43. В ту эпоху это были деревни близ Парижа. 44. Городок
на Уазе в тридцати километрах от Парижа. 45. Деревенская. 46. Cas ou l'on met le sujet
du verbe en latin. Ici le sujet lui-meme, (Le mot est complement de lois.). 47. En quoi il les
faut... 48. Дерутся.
Вопросы:
* Expliquez et discutez cet aphorisme.
** Quels ravages psychologiques le pidantisme produit-il chez les femmes scli'ante!,
Qu'en peut-on l'ondure sur les idees de Moliere en matiere de langage?
LE FRANCAIS, LANGUE UNIVERSELLE
Le francais prit une brusque extension au XVII" siecle. Il y avait a cela deu\
raisons: le prestige diplomatique de la France, le genie de ses ecrivain.1*
classiques.
Au siecle suivant, l'universalite du francais devint un phenomene si evident que
beaucoup essayerent d'en discerner les causes. Elles tenaient surtout a ce
travail d'epuration, (raffinement et de precision que la societe parisienne
avait poursuivi pendant plus d'un siecle et qui s'est continue jusqu'a nos jours.
RIVAROL, dans son Discours sur l'Universalite de la Langue francaise, s'en tient
parfois a des generalites. Mais sa dissertation vaut encore aujourd'hui par
certaines formules devenues quasi proverbiales.
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CLARTE DE LA LANGUE FRANCAISE
CE qui distingue notre langue des anciennes et modernes, c'est l'ordre et
la construction de la phrase. Cet ordre doit toujours etre direct et
necessairement clair. Le Francais nomme d'abord le sujet de la phrase,
ensuite le verbe qui est l'action, et enfin Y objet de cette action: voila la
logique naturelle a tous les hommes; voila ce qui constitue le sens
commun. Or cet ordre si favorable, si necessaire au raisonnement, est
presque toujours contraire aux sensations, qui nomment le premier l'objet
qui frappe le premier: c'est pourquoi tous les peuples, abandonnant l'ordre
direct, ont eu recours aux tournures plus ou moins hardies, selon que leurs
sensations ou l'harmonie des mots l'exigeaient, et l'inversion a prevalu sur
la terre, parce que l'homme est plus imperieusement gouverne par les
passions que par la raison1.
Le Francais, par un privilege unique, est seul reste fidele a l'ordre direct,
comme s'il etait toute raison; et on a beau, par les mouvements les plus
varies et toutes les ressources du style, deguiser cet ordre, il faut toujours
qu'il existe: et c'est en vain que les passions nous bouleversent et nous
sollicitent de suivre l'ordre des sensations: la syntaxe francaise est
incorruptible2. C'est de la que resulte cette admirable clarte, base eternelle
de notre langue: ce qui n'est pas clair n'est pas francais; ce qui n'est pas
clair est encore anglais, italien, grec ou latin. Pour apprendre les langues a
inversion, il suffit de connaitre les mots et leurs regimes; pour apprendre la
langue francaise, il faut encore retenir l'arrangement des mots. On dirait
que c'est d'une geometrie tout elementaire, de la simple ligne droite que
s'est formee la langue francaise; et que ce sont les courbes et leurs varietes
infinies qui ont preside aux langues grecque et latine. La notre regle et
conduit la pensee; celles-la se precipitent, et s'egarent avec elle dans le
labyrinthe des sensations, et suivent tous les caprices de l'harmonie: aussi
furent-elles merveilleuses pour les oracles, et la notre les eut absolument
decries (...).
Si on ne lui trouve pas les diminutifs et les mignardises de la langue
italienne, son allure est plus male. Degagee de tous les protocoles3 que la
bassesse inventa pour la vanite et la faiblesse pour le pouvoir, elle en est
plus faite pour la conversation, lien des hommes et charme de tous les
ages; et puisqu'il faut le dire, elle est de toutes les langues la seule qui ait
une probite attachee a son genie. Sure, sociale, raisonnable, ce n'est plus la
langue francaise, c'est la langue humaine. Et voila pourquoi les puissances
l'ont appelee dans leurs traites: elle y regne depuis les conferences de
259
Nirnegue4; et desormais les interets des peuples et les volontes des rois
reposeront sur une base plus fixe; on ne semera plus la guerre dans des
paroles de paix*.
RIVAROL. Discours sur l'Universalite de la Langue francaise (1784)
Примечания:
1. На сей счет можно было бы много сказать. В частности, английскому языку
"прямой порядок" известен с конца XIV в.; в этом несомненно сказалось влияние
норманских завоевателей. 2. В действительности французский язык куда более гибок
чем пытается внушить Ривароль. 3. Все общепринятые формулы. 4 В голландском
городе Нимгейне происходили мирные переговоры и был заключен мир в 1678 г ме-
жду Францией и Голландией, а в 1679 г. - между Францией и коалицией, состоящей
из Испании, Империи и Швеции. Но языком дипломатии французский язык стал, ско-
рее, после переговоров, проходивших в 1713 - 1714 гг. В немецком городе Раштатте
где был заключен мир, завершивший войну за испанское наследство.
Вопросы:
* Faites la part de la rhetorique et de la verite dans ce passage.
LA REVOLUTION ROMANTIQUE
DANS l'histoire de la langue, le mouvement romantique a joue un role quin'est
pas negligeable. Car, en meme temps qu 'il balayait une poesie nourrie surtout
de conventions, il faisait craquer les cadres d'un langage artificiel, qui allait
jusqu 'a proscrire tout terme vivant considere comme "roturier".
Le grand instigateur de cette revolution fut naturellement VICTOR HUGO, dont le
genie verbal avait besoin d'un vocabulaire quasi illimite.
PLUS DE MOT SENATEUR! PLUS DE MOT ROTURIER!..
Alors, brigand, je vins, je m'ecriai: Pourquoi
Ceux-ci toujours devant, ceux-la toujours derriere?
Et sur l'Academie, aieule et douairiere,
Cachant sous ses jupons les tropes' effares,
Et sur les bataillons d'alexandrins carres,
Je us souffler un vent revolutionnaire.
Je mis un bonnet rouge2 au vieux dictionnaire.
Plus de mot senateur! plus de mot roturier!
Je fis une tempete au fond de l'encrier,
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Et je melai, parmi les ombres debordees3
Au peuple noir des mots l'essaim blanc4 des idees;
Et je dis: Pas de mot ou l'idee au vol pur
Ne puisse se poser, toute humide d'azur!
Discours affreux! - Syllepse, hypallage, litote5,
Fremirent; je montai sur la borne Aristote6,
Et declarai les mots egaux, libres, majeurs.
Tous les envahisseurs et tous les ravageurs,
Tous ces tigres, les Huns, les Scythes et les Daces7
N'etaient que des toutous8 aupres de mes audaces;
Je bondis hors du cercle et brisai le compas.
Je nommai le cochon par son nom; pourquoi pas?
Guichardin9 a nomme le Borgia, Tacite
Le Vitellius! Fauve, implacable, explicite10,
J'otai du cou du chien stupefait son collier
D'epithetes; dans l'herbe, a l'ombre du hallier11
Je fis fraterniser la vache et la genisse,
L'une etant Margoton et l'autre Berenice12*.
VICTOR HUGO. Les Contemplations (1856).
Примечания:
1. Тропы (поэтические обороты, такие как метафора, гипербола, аллегория и т.п.)
2. Фригийский колпак, который носили революционеры в 1792 г. 3. Тени, вышедшие
из этого черного урагана. 4. Поэт сравнивает с толпой слова, напечатанные черным, в
то время как нематериальные идеи называет белым роем (essaim blanc). 5. Три вида
риторических фигур: силлепс (объединение неоднородных слов), гипполага (перемена
зависимости слов) и литота (преуменьшение). 6. Аристотель рассматривается здесь
как символ искусства классицизма. 7. Варварские народы (гунны, скифы, даки).
8. Ласковая, привязчивая собака (просторечное). 9. Гвиччардини (1483 - 1540) -
итальянский историк. Тацит (ок.57 - ок.117) - древнеримский историк. 10. Потому
что называет вещи своими именами. 11. Заросли кустарника (поэт.) 12. Марготон -
простонародное уменьшительное имя, чаще всего у крестьянок; Береника - имя
героини трагедии Расина. Гюго сближает их. Точно так же обстоит дело со
стилистически низким словом vache (корова) и более возвышенным (во французском
языке!) словом genisse (телка).
Вопросы:
* En quoi consiste le comique de ce texte? Montrez ce que ce comique a d'original et de
specifiquement hugolien ".
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LA LANGUE D'OC: FREDERIC MISTRAL
MISTRAL (1830-1914) est le plus fameux parmi les Felibres (poetes) de
Provence. Il a milite de la facon la plus efficace pour la renaissance du
provencal litteraire en composant lui-meme des chefs-d'?uvre. Son роеme
Mireio (Mireille), qui devait inspirer l'opera de Gounod, souleva
l'enthousiasme de Lamartine: le poete romantique retrouvait chez le poete de
langue d'oc la grandeur et l'harmonie si naturelles chez lui-meme.
On lira a la page suivante un des plus fameux poemes de Mistral: cette Coupe
sainte qu 'il dedia aux poetes catalans lorsque ceux-ci envoyerent aux Fehbres
une coupe d'argent cisele.
LA COUPO LA COUPE
Prouvencau, voici la coupo Provencaux, voici la coupe
Que nous ven di Catalan: Qui nous vient des Catalans:
A-de-reng beguen en troupo Tour a tour buvons ensemble
Lou vin pur de noste plant! Le vin pur de notre cru.
Coupo santo, Coupe sainte,
E versante, Et debordante
Vuejo a plen bord, Verse a pleins bords,
Vuejo abord Verse a flots
Lis estrambord Les enthousiasmes
E l'enavans di fort! Et l'energie des forts!
D'un viei pople fier e libre D'un ancien peuple fier et libre
Sian bessai la finicioun; Nous sommes peut-etre la fin;
E, se toumbon li Felibre, Et, si les Felibres tombent,
Toumbara nosto nacioun. Notre nation tombera.
Coupo santo, etc. Coupe sainte, etc.
D'une raco que regreio D'une race qui regerme
Sian bessai li proumie greu; Peut-etre sommes-nous les premiers jef>
Sian bessai de la patrio De la patrie, peut-etre, nous sommes
Li cepoun emai li prieu. Les piliers et les chefs.
Coupo santo, etc. Coupe sainte, etc.
Vuejo-nous lis esperance Verse-nous les esperances
E li raive dou jouvent Et les reves de la jeunesse,
Dou passat la remembranco Le souvenir du passe
E la fe dins l'an que ven. Et la foi dans l'an qui vient.
Coupo santo, etc. Coupe sainte, etc.
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Vuejo-nous la couneissenco Verse-nous la connaissance
Dou Verai emai dou Beu, Du Vrai comme du Beau
E lis auti jouissenco Et les hautes jouissances
Que se trufon dou toumbeu Qui se rient de la tombe.
Coupo santo, etc. Coupe sainte, etc.
Vuejo-nous la Pouesio Verse-nous la Poesie
per canta tout co que vieu, Pour ctlanter tout ce qui vit,
Car es elo l'ambrousio Car c'est elle l'ambroisie
Que tremudo l'orne en dieu Qui transforme l'homme en dieu.
Coupo santo, etc. Coupe sainte, etc.
per la glori dou terraire, Pour la gloire du pays,
Vautre enfin que sias counsent Vous, enfin, nos complices,
Catalan, de liuen, о fraire, Catalans, de loin, о freres,
Communien toutis ensen! Tous ensemble, communions!
Coupo santo Coupe sainte
E versanto Et debordante
Vuejo a plen bord, Verse a pleins bords,
Vuejo abord Verse a flots
Lis estrambord Les enthousiasmes
E l'enavans di fort! Et l'energie des forts.
FREDERIC MISTRAL. Les Iles d'Or. Ecrit en 1867.
(Traduction de Mistral, revue par Ch.-P. Jullianet P. Fontan.)
LES PATOIS PAYSANS
DANS les campagnes, le francais n'a pas evolue a la meme cadence que dans
les villes. Et on y retrouve, soit dans la prononciation, soit dans l'emploi de
certains termes, des vestiges herites des anciens dialectes: d'ou une multitude
de patois qui ne varient pas seulement d'une province a l'autre, mais qui, a
l'interieur d'une meme region, presentent des differences souvent notables.
Ces patois paysans appartiennent exclusivement a la langue parlee. Cependant
de nombreux ecrivains, pour donner comme une saveur de terroir a certaines
DE SUBDB de leurs ?uvres, n'ont pas hesite a leur emprunter des mots, des
tournures, tel ou tel accent particulier.
LA TORINE ET LE PERE LELEU (parler berrichon)
En scene le pere Leieu et Tonne (==Victorine), servante du pere Lexandre
(= Alexandre) qui vient de mourir.
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LE PERE LELEU (regardant le fauteuil, sentencieux). - Tout de meme!,
Ce vieux pere Lexandre!.. Cre vingt-cinq1!.. Un bon homme, ma foi... Et
puis, bien corpore un homme fort ouvrier, fort avantageux en sa saison...
LA TORINE (s'essuyant les yeux avec colere, et s'eloignant un peu tltl
mannequin). - Un bon homme, ca, pere Leieu? Dites un vieux serpent, оui
bien, un vieux crapi3 plus chagnard4 qu'un touffiot de ronces! Et juste au
moment qu'il avait regret de sa chagnardise et de sa ladrerie! Tout juste au
moment qu'il me disait: "Bonne Tonne, va-t'en querir le notaire que je te
legue mon bien!"
LE PERE LELEU. - Malheur!
LA TORINE (s'asseyant pres de la table). - Ah! saintes gens, me v'Ia
bien acamandee5! Quoi que je vas devenir?.. (Elle laisse crever sa
rancune) - J'ai servi treize annees ce vieux couale6 sans seulement gagner
une pistole de mes gages, et ce jourd'hui, le v'ia qui se laisse souffler autant
dire comme une chandelle, sans rien dire, vieux grigou', si bien que j'ai pas
seulement un ecu de trois francs en economie... Rien de rien, la vraie
pauvrete, saintes gens! Me v'ia quasiment plus denudee que quand je MHS
entree a son service; et, bien pire, je suis mal regardee par toutes gens!
"Treize annees que je nettoie sa bicoque, chaque jour du bon Dieu'
Treize annees que je lave sa vaisselle aussi doucement que si c'etait
mienne! Treize annees que je trais sa vache et puis ses chieuvres8, que je
fais des fromages et des lessives! Treize annees que je bine ses blettes !
Treize annees que je travaille comme une perdue, quoi, comme si c'etail
mon bien a moi! Et tout ca, tout ca me glisse aux doigts comme si c'etait
des pois mouilles! Tout! La maison, l'ecurie, et les cent bosselees10 de riche
terre, et le ch'ti" bois de chenes, et la vigne!.. Tout, quoi, tout! .
(Sanglotant.) Faudra-t-il donc que j'aille de mon pied mendier les quignons
de pain a travers la gouille12, comme une traine-guenille de misere de rien
du tout?.., (Elle laisse tomber sa tete dans ses mains.) Ah! saintes gens, je
suis-t-y malheureuse13*!
R. MARTIN DU GARD. Le Testament du Pere Leieu (1920). Act 1
Примечания:
1. Juron intraduisible, ou cre (== sacre) et vingt-cinq rappellent cet autre juron: vingt
dieux! 2.B теле, крепкий. З. Жаба. 4. Более колючий. 5. И вот я в тяжелом положении
6. Ворон. 7. Скупердяй. 8. Коз. 9. Свеклу. 10. Буасселе - мера земли, которую можно
засеять одним буассо (12,5 л) зерна. 11. Маленький. 12. По грязи. 13. Экая я горемыч-
ная!
264
Вопросы:
Eu quoi consiste la truculence de ce texte? Quelle image de la mentalite paysanne
nous offre-t-ilf
L'ARGOT
"L 'ARGOT, c'est la langue des tenebreux", affirme l'auteur des Miserables. Et
il ajoute: "Ce patois etrange a de droit son compartiment dans ce grand casier
impartial ou il y a place, pour le liard oxyde comme .pour la medaille d'or, et
qui est la litterature."
Aujourd'hui ou la "langue verte" est employee, plus ou moins, par toutes les
couches de la population (non, parfois, sans un certain snobisme), cette
revendication parait beaucoup plus juste encore que du vivant de Victor Hugo.
En tout cas, elle a sollicite le talent d'EDOUARD BOURDET, qui n'a pas craint,
dans une tres amusante comedie intitulee Fric-Frac (Cambriolage), demailler
son texte d'un assez grand nombre de termes d'argot.
UN CURIEUX PIQUE-NIQUE
JO (a Loulou). - Alors, on va becqueter2?
LOULOU (s'assied, se repoudre et remet son chapeau). - T'as gaffe3
ce qu'y avait sur l'menu?
JO - Des radis, de l'omelette et du veau a l'oseille. Ca conviendra a
Madame?
LOULOU. -J'aim' pas l'oseille. Jo. - T'as tort.
RENEE (sechement). - Marcel, ma bicyclette.
MARCEL (s'empressant). - Voila. (Il va chercher la bicyclette, la lui
amene. )
RENEE. -Eh bien, aidez-moi!.. Pas comme ca! De l'autre cote!
MARCEL. - Pardon. (// l'aide a se mettre en selle.)
RENEE. - ... Marcel, vous me suivez, n'est-ce pas? (Et elle disparait
Par la droite.)
MARCEL (enfourchant sa bicyclette). - Voila, voila! (Puis avec un
soupir, aux deux autres). - Vous croyez que c'est une vie? (Il disparait a
son tour.)
JO. - Tu parles d'une colique, une s?ur comme ca!.. Qu'est-ce que j'ia
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scierais4, si j'etais a sa place!
(Puis il va chercher le tandem dans l'herbe, l'amene sur le chemin et
l'enfourche). -
Allez, magne-toi5 un peu, quoi! Via qu'il est midi, moi, j'ia sauter
LOULOU (achevant de s'arranger). - Dis... tu sais c'qu'il fait, son
dab7?
JO. - L'dab a la mome8?
LOULOU. - Oui.
JO. - Non, j'sais pas.