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MELANIEComment?
JEROME, eclatant.
Monstrueux, je vous dis!.. Ils doivent s'etrangler d'indignation dans leur
tombe, les Laroche, s'ils voient ce qui se passe!.. Ils vous maudissent et ils
vous renient, tous autant qu'ils sont, du premier au dernier!..
MARCEL5, avec reproche.
Jerome!
JEROME, continuant
D'abord, vous n'etes pas une Laroche! Vous etes une Montaigu6, et ca se
voit! Si vous aviez dans les veines la plus petite-goutte de sang Laroche,
vous n'auriez pas fait ce que vous avez fait depuis quinze ans que, pour le
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malheur des Etablissements Laroche, vous aviez herite les actions de votre
mari!
BOB7', voulant s'interposer.
M...m...m...
JEROME
Ah! non, vous, mon petit, fichez-moi la paix, n'est-ce pas9..
(A Melante:) Si vous etiez une Laroche, une vraie, vous tiendriez de vos
ancetres le respect qu'ils ont eu pour l'argent! Oui, pour l'argent!.. Ils ne le
jetaient pas par la fenetre, eux, ils ne le gaspillaient pas comme vous, en
gestes inutiles: ils savaient que c'etait dur a amasser et que ca valait la
peine d'etre conserve, quand ce ne serait que par egard pour leurs
predecesseurs qui s'etaient echines8 a le faire entrer dans la caisse! Ils ne
s'amusaient pas, ces gens-la; ils ne passaient pas leur temps a chercher
comment ils pourraient bien se distraire: ils travaillaient! Il faut choisir
dans la vie entre gagner de l'argent et le depenser: on n'a pas le temps de
faire les deux*. Eux, ils choisissaient de le gagner. Et ils prenaient des
femmes de leur espece, des femmes qui leur ressemblaient, des femmes
laides et ennuyeuses, peut-etre, mais sages, economes, et capables de tenir
une maison. Pas des amoureuses, bien sur, ni des mondaines assoiffees de
receptions: des epouses, des meres, des associees!.. Leurs enfants n'etaient
pas toujours tres beaux et leur interieur manquait de charme. Qu'est-ce que
ca fait? La maison, on y va manger et dormir; pour se distraire, il y a le
bureau!.. Voila ce que c'etaient que les Laroche! Ils etaient riches: ils le
meritaient... comme vous meritez d'etre pauvre, vous qui leur ressemblez si
peu!.. On dira que vous etes une victime de la crise, que c'est la crise qui
vous a ruinee: allons donc!
Les Laroche avaient tout prevu, meme les crises, et leur maison devait y
resister, mais ce qu'ils n'avaient pas prevu, c'est qu'il y aurait un jour
quelqu'un comme vous pour leur succeder!..
MELANIE, se tournant vers Suzy et Marcel9.
Il a raison, vous savez! Tout ca vient de ce que je n'ai jamais vraiment
aime l'argent.
JEROME
II n'y a pas de quoi vous en vanter!
MELANIE
Mais je ne m'en vante pas!
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JEROME
Si! Vous trouviez que ca faisait bien, que ca faisait elegant!.. Oh! vous
n'etes pas la seule dans ce cas-la! Il y en a beaucoup comme vous! Et c'est
de ca que la bourgeoisie est en train de crever, vous entendez? C'est d'etre
devenue depensiere, prodigue, desinteressee! Les bourgeois ne sont pas
faits pour ca! Ils sont faits pour etre avares et pour avoir de l'argent. Le jour
ou ils n'en ont plus, ils sont inutiles; ils n'ont plus qu'a disparaitre de la
circulation**!
Acte IV.
Примечания:
1. Она предложила отдать для удовлетворения кредиторов все имущество, принад-
лежавшее лично ей. 2. Одно из знаменитейших зданий в Париже. Там, в знак благо-
дарности Отечества, погребают "великих людей". 3. Удовлетворить кредиторов.
4. Заместитель директора в фирме Лароша, которому Мелани только что доверила
управление своими делами. 5. Брат Жерома, тип бескорыстного человека. 6. Девичья
фамилия Мелани. 7. Сын Мелани, страдающий тяжелым заиканием. 8. Разговорное
выражение, соответствующее русскому "горбатиться, рвать пупок", т.е надрываться
на работе. 9. Их дочь Анна замужем за Бобом Ларошем, сыном Мелани.
Вопросы:
* Que pensez-vous du cette formule? Que nous apprend-elle sur les intentions de
l'auteur?
** Relevez et etudiez les divers elements satiriques contenus dans cette seine.
ARMAND SALACROU (ne en 1895)
// y avait une bonne dizaine d'annees deja qu'ARMAND SALACROU, auteur de
L'Inconnue d'Arras (1935), d'Un Homme comme les autres (1936), de La Terre
est ronde (1938), s'etait impose au tout premier rang des ecrivains de theatre
de sa generation, quand l'idee lui vint de porter a la scene le drame de la
Resistance francaise.
Il le fit a sa maniere, en bouleversant l'ordre du temps, en ressuscitant les
morts et en les melant aux vivants. Mais il sut trouver les mots capables
d'exprimer ce sursaut de l'honneur, qui avait dresse l'immense majorite des
Francais contre les forces d'occupation.
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LES NUITS DE LA COLERE (1946)
Jean, resistant traque, est venu chercher refuge chez Bernard, un ami d'enfance. Il lui
explique ce qui l'a pousse a lutter contre l'occupant.
JEAN. - A travers l'Europe nous sommes une multitude d'hommes tout
seuls qui ne se resigneront jamais et qui lutteront jusqu'a la mort.
BERNARD. - Eh bien, meprise-moi, mais je deteste l'idee de la mort.
J'aime la vie, je veux vivre avec ma femme et mes gosses.
JEAN. - Oui, je te meprise et ce que je meprise le plus en toi, c'est ta
betise. Tu ne comprends donc pas que, tant qu'ils1 seront la, tu ne pourras
jamais vivre et que, s'ils restent la, tes enfants ne pourront pas vivre?
BERNARD. - Allons donc! On vit toujours, plus ou moins bien, voila
tout. Et tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir2.
JEAN. - Non, dans cette nuit qui n'en unit pas, il n'y a d'espoir que dans
la lutte.
BERNARD. - Une lutte qui te conduit a la mort, tout droit.
JEAN. - Eh bien, plutot mourir debout que vivre a genoux.
BERNARD. - Et quand tu seras mort, debout, que pourras-tu encore
esperer?
JEAN. - Que mes enfants vivront libres. Et veux-tu me dire a quoi
ressemblerait le visage de notre pays lorsque le soleil se levera par-dessus
cette nuit qui nous etouffe si aucun homme de chez nous ne se revoltait?
Quoi! attendre tous, les bras croises par la peur, que d'autres hommes
viennent nous delivrer? Voila ou serait notre defaite, cette fois definitive.
BERNARD. - Mon petit Jean, tu es un obsede de la defaite. Nous
sommes battus, c'est entendu, mais je ne me sens pas du tout humilie, mon
vieux, chacun son tour, ils l'ont ete, nous le sommes, ils le seront.
JEAN. - Non, ceux-la sont des mots depasses3 je suis antinazi comme
on etait huguenot4 contre les papistes au temps ou les religions etaient
vivantes.
BERNARD. - Tu veux ressusciter les guerres de religion? au nom de
quoi?
Mais quelle est ta religion?
JEAN. -La liberte*.
BERNARD. - Tu es devenu completement fou.
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JEAN. - Oui, j'ai cru que j'allais devenir fou; mais apres m'avoir
accable, le desespoir m'a revolte, la revolte m'a uni a d'autres revoltes et
c'est maintenant une merveilleuse camaraderie.
BERNARD. - Toi, tu veux te faire tuer pour que d'autres soient heureux
sur la terre quand tu n'y seras plus.
JEAN. - Si tu connaissais la douceur, le repos d'une camaraderie
d'hommes.
BERNARD. - Et Louise?
JEAN. - Parce que je l'aime, je veux lui epargner cette honte d'etre
mariee a un homme qui accepte tout pour cette seule raison qu'il a peur.
BERNARD. - Ainsi Louise te pousse a cette aventure?
JEAN. - Nous n'en parlons jamais, mais elle pense comme moi et
lorsqu'elle saura plus tard, je sais qu'elle m'approuvera...
BERNARD. - ... De risquer ta vie, la prison, le deshonneur?
JEAN. - Le deshonneur. ( Un silence. Il reprend.) Par certains mots, par
certains silences, je sais que Louise est ma meilleure camarade de combat.
BERNARD. - De combat! Pauvre Louise! Ah! Je voudrais bien voir la
tete de tes autres copains, ils doivent etre jolis.
JEAN. - Ils te deplairaient surement. Tu n'as jamais beaucoup aime les
revoltes.
BERNARD. - C'est vrai.
JEAN. - Tu as toujours ete un conservateur.
BERNARD. - Et je m'en vante.
JEAN. - Mais conservateur de quoi? Du desordre social? de l'injustice?
de la misere? du chomage? Conservateur de l'esclavage? Moi, meme si
j'etais ne marchand d'esclaves, j'eusse ete contre l'esclavage.
BERNARD. - Et ta charite qui eut ete chretienne il y a des siecles,
aujourd'hui te pousse a jeter des bombes.
JEAN. - Quand, plus tard, tu sauras qui travaille avec nous, tu seras bien
epate5
BERNARD. - On coudoie6 des archeveques dans ta bande?
JEAN. - Les archeveques sont assez rares, mais des cures on en trouve,
et plus que tu ne penses.
BERNARD. - Naturellement, les cures se fourrent7 partout. Mais il y a
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aussi des communistes, j'imagine?
JEAN. - On le dit.
BERNARD. - Et vous etes armes?
JEAN. - Il parait.
BERNARD. - Eh bien! si les troupes allemandes devaient deguerpir d'un
seul coup, ce serait du joli en France! Une fameuse explosion!
JEAN. -Si tu pouvais dire vrai!
BERNARD. - Tu es inconscient. Allez, va te recoucher et demain
matin...
JEAN. -Je pars au soleil levant*.
IIe partie
Примечания:
1. Немецкие оккупанты. 2. Пословица. Бернар в данном случае демонстрирует
свою душевную низость. 3. Il faut comprendre: ce sont la des mots depasses 4. Протес-
танты-кальвинисты. Паписты - сторонники папы римского, т.е. католики. Эти пар-
тии были противниками в религиозных войнах во Франции в XVI в. 5. Поражен,
изумлен (разг.) 6. Встречаются, имеются. Litteralement: on heurte du coude. 7. Прони-
кают, влезают (разг.)
Вопросы:
* Dans quelle mesure la liberte peut-elle devenir une religion?
** Quelles sont les differentes raisons qui ont pousse Jean dans la Resistance?
HENRY DE MONTHERLANT (ne en 1896)
IL est certainement un des plus importants prosateurs que la France ait
produits depuis Chateaubriand. MONTHERLANT n'etait encore qu'un tout jeune
homme que Romain Rolland le saluait comme "la plus grande force qui existat
dans les lettres francaises".
Assez curieusement, dans la seconde partie de sa carriere, le romancier des
Bestiaires (1926) et des Jeunes Filles (1936-1939) s'est tourne vers le theatre
pour y donner comme de nouveaux prolongements a son ?uvre. Mais, ecrivant
pour la scene, il est reste fidele a ce sens royal du grand style qui confere a une
?uvre telle que Le Maitre de Santiago une place eminente dans la litterature
dramatique de notre temps.
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LE MAITRE DE SANTIAGO (1945)
Vargas, Bernai, Obregon et Olmeda sont venus trouver Alvaro, Maitre de l'Ordre de
Santiago, pour le prier d'accepter, aux Indes (c'est-a-dire en Amerique) nouvellement
conquises par l'Espagne, un poste destine a retablir sa fortune.
VARGAS. - Chretien comme vous l'etes1, allez donc au bout de votre
christianisme. Il y a trois mille ans que des nations perissent. Trois mille
ans que des peuples tombent en esclavage... Le chretien ne peut pas
prendre tout a fait au tragique ces malheurs-la. Si vous etes consequent, il
n'y a qu'une patrie, celle que formeront les Elus.
ALVARO. - Je garde l'autre pour en souffrir.
BERNAL. - Vous condamnez votre temps comme le font les tres vieux
hommes. Vous n'avez pas cinquante ans, et vous parlez comme si vous en
aviez quatre-vingts. Et vous exagerez beaucoup. Si vous participiez
davantage, aux evenements, si vous etiez plus informe de ce qui se passe...
ALVARO. - J'en ai assez. Chaque fois que je pointe2 la tete hors de
macoquille, je recois un coup sur la tete. L'Espagne n'est plus pour moi que
quelque chose dont je cherche a me preserver.
BERNAL. - Oui, mais a force de vous retrancher, le monde vous
apparait deforme par votre vision particuliere. Ensuite vous rejetez une
epoque, faute de la voir comme elle est.
OBREGON. - Debout sur le seuil de l'ere nouvelle, vous refusez d'entrer.
ALVARO. - Debout sur le seuil de l'ere nouvelle, je refuse d'entrer.
VARGAS. - Mettons que ce soit heroisme de consentir a etre seul, par
fidelite a ses idees. Ne serait-ce pas heroisme aussi de jouer son role dans
une societe qui vous heurte, pour y faire vaincre ces idees qui, si elles ne
s'incarnent pas, demeureront plus ou moins impuissantes?
BERNAL. - Et puis, ce qui est humainement beau, ce n'est pas de se
guinder3, c'est de s'adapter: ce n'est pas de fuir pour etre vertueux tout a son
aise, c'est d'etre vertueux dans le siecle, la ou est la difficulte.
ALVARO. - Je suis fatigue de ce continuel divorce entre moi et tout ce
qui m'entoure. Je suis fatigue de l'indignation. J'ai soif de vivre au milieu
d'autres gens que des malins, des canailles4 et des imbeciles. Avant, nous
etions souilles par l'envahisseur. Maintenant, nous sommes souilles par
nous-memes; nous n'avons fait que changer de drame. Ah! pourquoi ne
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suis-je pas mort a Grenade5 quand ma patrie etait encore intacte? Pourquoi
ai-je survecu a ma patrie? Pourquoi est-ce que je vis?
BERNAL. - Mon ami, qu'avez-vous? Vous ne nous avez jamais parle de
la sorte.
ALVARO. - Le collier des chevaliers de Chypre etait orne de la lettre S,
qui voulait dire: "Silence". Aujourd'hui, tout ce qu'il y a de bien dans notre
pays se tait. Il y a un Ordre du Silence: de celui-la aussi je devrais etre
Grand Maitre. Pourquoi m'avoir provoque a parler?
OLMEDA. - Faites-vous moine, don Alvaro. C'est le seul etat qui vous
convienne desormais.
ALVARO. - Je ne sais en effet ce qui me retient, sinon quelque manque
de decision et d'energie.
OBREGON. - Et j'ajoute qu'il y a plus d'elegance, quand on se retire du
monde, a s'en retirer sans le blamer. Ce blame est des plus vulgaires!
ALVARO.- Savez-vous ce que c'est que la purete? Le savez-vous?
(Soulevant le manteau de l'Ordre sus-pendu au mur au-dessous du
crucifix:) Regardez notre manteau de l'Ordre: il est blanc et pur comme la
neige au-dehors. L'epee rouge est brodee a l'emplacement du c?ur, comme
si elle etait teinte du sang de ce c?ur. Cela veut dire que la purete, a la fin,
est toujours blessee, toujours tuee, qu'elle recoit toujours le coup de lance
que recut le c?ur de Jesus sur la croix. (7/ baise le bas du manteau. Apres
un petit temps d'hesitation, Olmeda, qui est le plus proche du manteau, en
baise lui aussi le bas.) Oui, les valeurs nobles, a la fin, sont toujours vain-
cues; l'histoire est le recit de leurs defaites renouvelees. Seulement, il ne
faut pas que ce soit ceux memes qui ont pour mission de les defendre, qui
les minent. Quelque dechu qu'il soit, l'Ordre est le reliquaire6 de tout ce qui
reste encore de magnanimite et d'honnetete en Espagne. Si vous ne croyez
pas cela, demettez-vous-en. Si nous ne sommes pas les meilleurs, nous
n'avons pas de raison d'etre. Moi, mon pain est le degout. Dieu m'a donne a
profusion la vertu d'ec?urement. Cette horreur et cette lamentation qui
sont ma vie et dont je me nourris... Mais vous, pleins d'indifference ou
d'indulgence pour l'ignoble, vous pactisez avec lui, vous vous faites ses
complices! Hommes de terre! Chevaliers de terre*!
Acte I se. IV.
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Примечания:
1. Варгас обращается к Альваро. 2. Поднимаю, высовываю. 3. Важничать, пы-
житься. 4. Негодяи, сволочи. 5. Во время взятия Гранады испанцами. 6. Рака со свя-
тыми мощами. Здесь: священное хранилище.
Вопросы:
* En quoi consiste l'ideal chretien aux yeux de don Alvarof Sa conception vousfarait-
ette juste? Et, si oui, suffisante?
JEAN ANOUILH (ne en 1910)
DANS le theatre d'ANOUILH, il n'y a qu'un theme: c'est que vivre abaisse,
degrade, avilit. Mais ce theme unique est developpe avec une telle insistance
qu'il a pu nourrir l'?uvre dramatique sans doute la plus puissante de notre
temps.
Dans Antigone Anouilh jette l'un contre l'autre deux personnages totalement
opposes: d'une part, Creon, l'homme deja mur, que le destin vient de porter au
trone, et qui a accepte, sans joie, mais parce qu'il le fallait, la terrible
responsabilite du pouvoir; et, lui faisant face, celle qui refuse de lui obeir,
celle qui enterra son frere malgre les ordres du roi, celle qui d'instinct et par
principe se revolte, la frele mais farouche Antigone.
ANTIGONE (1944)
CREON
Un matin, je me suis reveille roi de Thebes1. Et Dieu sait si j'aimais
autre chose dans la vie que d'etre puissant...
ANTIGONE
II fallait dire non, alors!
CREON
Je le pouvais. Seulement, je me suis senti tout d'un coup comme un
ouvrier qui refusait un ouvrage. Cela ne m'a pas paru honnete. J'ai dit oui.
ANTIGONE
Eh bien, tant pis pour vous! Moi, je n'ai pas dit "oui". Qu'est-ce que
vous voulez que cela me fasse, a moi, votre politique, votre necessite, vos
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pauvres histoires? Moi, je peux dire "non" encore a tout ce que je n'aime
pas et je suis seul juge. Et vous, avec votre couronne, avec vos gardes, avec
votre attirail2, vous pouvez seulement me faire mourir, parce que vous avez
dit "oui".