<< Пред.           стр. 19 (из 39)           След. >>

Список литературы по разделу

 comedie, certaines gens penserent qu'il se fermait les portes de l'Academie francaise. -
 Quand Victor Hugo (preparer) les deux bulletins, il en remit un a son collegue.
  III) Составьте простые предложения, поставив данные ниже глаголы в passe
 anterieur и добавив следующие наречия времени: vite, bientot, en un instant, en un
 clin d'?il: Avaler (le verre de vin) - ecrire (la lettre de demission) - (les journaux)
 repandre (la bonne nouvelle) - (la maitresse de maison) mettre (la table).
  IV) В получившихся предложениях поставьте глаголы в passe simple
 и объясните, как изменилось их значение.
  V) Поставьте глаголы из упражнения IV в passe surcompose и объясните, как
 изменилось их значение по сравнению с предложениями из упражнения III.
  VI) Преобразуйте данные предложения, заменив в них наречия времени
 наречием a peine ... que: Des qu'il eut appris son election, il se fit faire un "habit
 vert". - Aussitot apres son discours de reception, les bravos eclaterent. - Des mon
 entree, je sentis que j'allais etre mal accueilli. - Lorsque les bulletins eurent ete
 deposes dans l'urne, on connut le nom de l'elu.
  VII) Эссе. Imaginez les emotions par lesquelles passe un candidat (a l'Academie,
 a la deputation, etc.) avant le vote, pendant le depouillement du scrutin et apres
 la proclamation des resultats.
 149
 
 ТЕКСТ 55
 COMMENT SE REDIGE LE CELEBRE
 "DICTIONNAIRE DE L'ACADEMIE"
  [En seance de Commission] le secretaire perpetuel1 lit chaque mot,
 sa definition, ses exemples; propose les corrections a faire, l'adjonction2
 possible des mots nouveaux. Chacun ecoute, en suivant le texte
 a corriger, colle a raison d'une colonne a la page sur un cahier blanc,
 discute le texte etabli, en suggere une modification. La meilleure
 formule est adoptee et dans nos seances regulieres, une fois expediees
 les affaires courantes3 et quand le directeur a demande si l'Academie
 "veut faire un peu de dictionnaire", on nous distribue, a tous, nos
 cahiers prepares; le secretaire perpetuel relit chaque mot, les
 propositions ajoutees, les corrections suggerees par la Commission;
 chacun dit son mot, presente ses observations et, l'accord fait, on passe
 au suivant. Le nouveau texte admis est conserve, il va s'empiler dans
 une armoire, en attendant que la revision soit accomplie de A a Z.
  Je n'ai aucune honte a vous apprendre que nous n'en sommes qu'au
 milieu de la lettre B. Comme nous savons qu'il ne peut pas y avoir
 d'edition nouvelle, utile, du dictionnaire de l'Academie avant vingt-cinq
 ou trente ans, nous ne sommes pas presses. Quand on sera arrive a la fin
 du Z, l'Academie procedera a un examen, rapide celui-la, de toute la
 revision obtenue jusque-la, l'amendera4 ou il faut, et on pourra donner le
 texte a l'imprimeur. Ce sera la neuvieme edition de notre dictionnaire;
 en trois siecles et demi, cela aura fait a peu pres trois editions par siecle,
 c'est tres suffisant pour enregistrer l'usage nouveau qui s'est etabli.
  Je crois bon de vous montrer par quelques exemples comme il
 change. Entre la septieme edition de 1878 et la huitieme de 1935, il s'est
 produit un accroissement considerable dans la langue: pensez a toutes
 les applications des inventions nouvelles en physique, en chimie, en
 mecanique: l'automobile, l'aviation, l'electricite. Cela necessitait beau-
 coup de termes nouveaux, mais il faut noter que le dictionnaire de
 l'Academie, qui n'est pas un dictionnaire historique, et qui n'est pas non
 plus un dictionnaire d'Arts et Metiers, qui ne s'occupe que de la langue,
 n'a pas a enregistrer les termes techniques trop savants. L'edition de
 1935, qui reste valable dans l'ensemble, doit deja etre modifiee, corrigee
 et accrue sur certains points. L'affaire de la bombe atomique, par
 exemple, exigera d'abord d'indispensables adjonctions au mot atome, au
 mot bombe, au mot desagregation. Dans l'ordre social, il a fallu deja
 150
 
 ajouter au mot "assistant" l'exemple de la definition d' "Assistante
 Sociale", fonction qui n'existait pas auparavant...
  L'argot: une grande question a l'Academie. L'usage nouveau n'est pas
 toujours tres distingue. L'argot tend a envahir la langue et, depuis que
 tout le monde a passe par la caserne, le langage de caserne est entre
 dans la circulation et meme dans la litterature. Dans quelle mesure
 l'accepter? L'Academie a accepte depuis longtemps le mot "chic", venu
 du langage des peintres; et le mot "epatant" qui vient d'epater, au sens
 d'etonner. Il n'est pas douteux, quand nous en serons a la lettre M, qu'il
 faudra mettre dans le dictionnaire le mot "marrant", le verbe "se
 marrer", qui sont devenus usuels. On observera qu'us sont familiers ou
 populaires. La difficulte sera d'expliquer ce que ces termes signifient
 exactement, car leur application est contradictoire. Vous dites tres bien:
 "J'en ai marre" pour expliquer que vous en avez assez. Et cependant
 vous dites ou vous direz tres bien: "C'est marrant", pour constater une
 drolerie ou: "Je me marre bien", pour exprimer que vous vous amusez
 beaucoup. Excusez-moi si je dis "vous"; mais vous avez certainement,
 les uns et les autres, des fils "qui se marrent bien" et qui le disent
 comme ca. Au reste "marrant" a deja fait son entree a l'Academie. Lors
 d'une assez recente reception, le directeur en exercice eut l'occasion
 d'egayer un peu son discours. Et comme on riait, quelqu'un qui me l'a
 rapporte, [entendit] une tres jolie voisine, et fort elegante, comme il
 convient au lieu et au jour, s'ecrier le plus naturellement du monde:
 "Mais il est tres marrant, celui-la!"
 EMILE HENRIOT, de l'Academie Francaise. Conference faite aux "Annales".
 Примечания:
  1. Непременный секретарь. Он избирался на этот пост пожизненно.
 2. Добавление. 3. Une fois reglees (= apres avoir regle) les questions en cours
 (текущие дела). 4. Внесет исправления и улучшения.
  LA DEPOUILLE DE NAPOLEON I-er
 ENTRE AUX INVALIDES (decembre 1840)
 ... Le cortege approche.
 Il est midi et demi.
  A l'extremite de l'esplanade1 vers la riviere, une double rangee de
 grenadiers a cheval, a buffleteries2 jaunes, debouche gravement. C'est la
 gendarmerie de la Seine. C'est la tete du cortege. En ce moment le soleil
 151
 
 fait son devoir et apparait magnifiquement. Nous sommes dans le mois
 d'Austerlitz3.
  Apres les bonnets a poil de la gendarmerie de la Seine, les casques
 de cuivre de la garde municipale de Paris, puis les flammes tricolores
 des lanciers secouees par le vent d'une facon charmante. Fanfares et
 tambours.
  Un homme en blouse bleue grimpe par les charpentes exterieures, au
 risque de se rompre le cou, dans l'estrade qui me fait face. Personne ne
 l'aide. Un spectateur en gants blancs le regarde faire et ne lui tend pas la
 main. L'homme arrive pourtant. (...)
  La garde nationale a cheval parait. Brouhaha dans la foule. Elle est
 en assez bon ordre; mais c'est une troupe sans gloire4, et cela fait un trou
 dans un pareil cortege. On rit.
 J'entends ce dialogue:
 "Tiens! ce gros colonel! Comme il tient drolement son sabre!
 - Qu'est-ce que c'est que ca? - C'est Montalivet"5.
  D'interminables legions de garde nationale a pied defilent
 maintenant, fusils renverses6, dans l'ombre de ce ciel gris. Un garde
 national a cheval, qui laisse tomber son chapska7 et galope ainsi
 quelque temps nu-tete malgre qu'il en ait8, amuse fort la galerie, c'est-a-
 dire cent mille personnes. (...)
  Tout a coup le canon eclate a la fois a trois points differents de
 l'horizon. Ce triple bruit simultane enferme l'oreille dans une sorte de
 triangle formidable et superbe. Des tambours eloignes battent aux
 champs9.
 Le char de l'Empereur apparait.
  Le soleil, voile jusqu'a ce moment, reparait en meme temps. L'effet
 est prodigieux.
  On voit au loin, dans la vapeur et dans le soleil, sur le fond gris et
 roux des arbres des Champs-Elysees, a travers de grandes statues blan-
 ches qui ressemblent a des fantomes, se mouvoir lentement une espece
 de montagne d'or. On n'en distingue encore rien qu'une sorte de scintil-
 lement lumineux qui fait etinceler sur toute la surface du char tantot des
 etoiles, tantot des eclairs. Une immense rumeur enveloppe cette
 apparition.
  On dirait que ce char traine apres lui l'acclamation de toute la ville
 comme une torche traine sa fumee. (...)
 Le char avance lentement. On commence a en distinguer la forme. (...)
 152
 
 Voici un cheval blanc couvert, de la tete aux pieds, d'un crepe violet,
 accompagne d'un chambellan bleu ciel brode d'argent et conduit par
 deux valets de pied vetus de vert et galonnes d'or. C'est la livree10 de
 l'Empereur. Fremissement dans la foule: "C'est le cheval de bataille de
 Napoleon!" La plupart le croyaient fortement. Pour peu que" le cheval
 eut servi deux ans a l'Empereur, il aurait trente ans, ce qui est un bel age
 de cheval.
  Le fait est que ce palefroi est un bon vieux cheval-comparse qui
 remplit depuis une dizaine d'annees l'emploi de cheval de bataille dans
 tous les enterrements militaires auxquels preside l'administration des
 pompes funebres. (...)
  Apres le cheval viennent en lignes severes et pressees les cinq cents
 marins de la Belle-Poulen, jeunes visages pour la plupart, en tenue de
 combat, en veste ronde, le chapeau rond verni sur la tete, les pistolets
 a la ceinture, la hache d'abordage a la main et le sabre au cote, un sabre
 court a large poignee de fer poli. (...)
 (Enfin le char funebre passe devant Hugo.)
  Je puis le regarder a mon aise. L'ensemble a de la grandeur.
 C'est une enorme masse, doree entierement, dont les etages vont
 pyramidant au-dessus des quatre grosses roues dorees qui la
 portent. Sous le crepe violet seme d'abeilles13, qui le recouvre du
 haut en bas, on distingue d'assez beaux details: les aigles du
 soubassement, les quatorze victoires du couronnement1 portant,
 sur une table d'or, un simulacre de cercueil. Le vrai cercueil est
 invisible. On l'a depose dans la cave du soubassement, ce qui
 diminue l'emotion. (...)
 Rien de plus surprenant et de plus superbe que l'attelage de seize
 chevaux qui trainent le char. Ce sont d'effrayantes betes, empanachees
 de plumes blanches jusqu'aux reins, et couvertes de la tete aux pieds
 d'un splendide caparacon de drap d'or, lequel ne laisse voir que leurs
 yeux, ce qui leur donne je ne sais quel air terrible de chevaux-fantomes.
 Des valets de pied a la livree imperiale15 conduisent cette cavalcade
 formidable.
  En revanche, les dignes et venerables generaux qui portent les
 cordons du poele16 ont la mine la moins fantastique qui soit. En tete
 deux marechaux, le duc de Reggio, petit et borgne, a droite; a gauche, le
 comte Molitor; en arriere, a droite, un amiral, le baron Duperre, gros et
 jovial marin; a gauche, un lieutenant general, le comte Bertrand, casse,
 153
 
 vieilli, epuise; noble et illustre figure. Tous les quatre sont revetus du
 cordon rouge17. (...)
  Le char n'entre pas dans la cour des Invalides, la grille posee par
 Louis XIV serait trop basse. Il se detourne a droite; on voit les marins
 entrer dans le soubassement et ressortir avec le cercueil, puis disparaitre
 sous le porche eleve a l'entree du palais. Ils sont dans la cour.
  C'est fini pour les spectateurs du dehors. Ils descendent a grand bruit
 et en toute hate des estrades. Des groupes s'arretent de distance en
 distance devant des affiches collees sur les planches et ainsi concues;
 LEROY, LIMONADIER, rue de la Serpe, pres des Invalides. - Vins fins et
 patisseries chaudes...
 VICTOR HUGO. Choses vues.
 Примечания:
  1. L'esplanade des Invalides: площадь перед Домом Инвалидов. 2. Кожаная
 конская сбруя. 3. Солнце, осветившее конец сражения при Аустерлице (2 декабря
 1805 г.) - это исторический факт. 4. Национальная гвардия - нерегулярный
 корпус, состоящий из буржуа и призванный "поддерживать порядок".
 5. Политический деятель того времени. 6. В знак траура. 7. Кивер, расширя-
 ющийся кверху, какой носили польские уланы. 8. Malgre lui (litteralement: si
 mauvais gre qu'il en ait, si desagreable que cela lui soit). 9. Барабанный бой.
 10. Зеленые ливреи носили слуги Наполеона. 11. Supposons seulement que... Meme
 si le cheval n'avait servi que deux ans... 12. Название военного корабля, на котором
 привезли останки императора с острова Св. Елены. 13. Наполеон выбрал
 символом своего царствования пчелу. На гербе французских королей была
 изображена лилия 14. Вершина, верхушка. 15. См. стр. 169, примеч. 10. 16. Le poele
 (от лат. pallium, manteau) - покров на гроб. Поддерживать края этого покрова -
 большая честь во Франции. (Ne pas confondre avec le poele qui chauffe la chambre,
 ou la poele a frire!) 7. Лента ордена Почетного Легиона.
 ТЕКСТ 57
 LA TOUR EIFFEL
  Vedette de Paris depuis plus de soixante-dix ans. (Hauteur: 318 m.-
 Poids: 7000 tonnes seulement.)
  C'est une grande dame, dit-on. Elle a la tete dans les nuages, les
 pieds sur terre1 et une sante de fer2. Son age? plus de 70 ans. Son nom?
 Tour Eiffel. Vedette depuis sa naissance (et meme avant) elle a suscite
 bien des commentaires serieux ou badins3 quand elle n'a pas souleve des
 polemiques passionnees...
 154
 
 Ainsi, nous sommes en 1887. Premiers coups de pioche des terras-
 siers dans le sol du Champ-de-Mars: la construction de la tour est
 commencee.
  Aussitot, levee de boucliers4 contre cette intruse5. Une protestation
 est adressee au ministere par des personnalites des Lettres et des Arts:
  "Nous venons, ecrivains, peintres, sculpteurs, architectes, amateurs
 passionnes de la beaute jusqu'ici intacte de Paris, protester de toutes nos
 forces, de toute notre indignation au nom du gout francais meconnu (...)
 contre l'erection, en plein c?ur de notre capitale, de l'inutile et
 monstrueuse Tour Eiffel, que la malignite publique, souvent empreinte
 de bon sens et d'esprit de justice, a deja baptisee du nom de "Tour de
 Babel". Sans tomber dans l'exaltation du chauvinisme, nous avons le
 droit de proclamer bien haut que Paris est la ville sans rivale dans le
 monde. Au-dessus de ses rues, de ses boulevards elargis, le long de ses
 quais admirables, du milieu de ses magnifiques promenades, surgissent
 les plus nobles monuments que le genie humain ait enfantes. (...)
  "Allons-nous donc laisser profaner tout cela? Car la tour Eiffel, c'est,
 n'en doutez pas, le deshonneur de Paris. Chacun le sent, chacun le dit,
 chacun s'en afflige profondement, (...) Lorsque les etrangers viendront
 visiter notre Exposition, ils s'ecrieront, alarmes: "Quoi? C'est cette
 horreur que les Francais ont trouvee pour nous donner une idee de leur
 gout si fort vante?"
  C'est signe: Charles Gounod, Alexandre Dumas, Charles Garnier,
 Francois Coppee, Victorien Sardou, Leconte de Lisle, Guy de Maupas-
 sant, Sully-Prudhomme, J.-K. Huysmans...
  (Et puis, on s'habitua si bien a cette etrange construction que
 Leconte de Lisle, le premier, vint faire son "mea culpa"):
  "[Le poete a le devoir de saluer], dit-il, une audace magnifique, dont la
 majeste suffit amplement a le satisfaire. Ce colosse rigide et froid peut lui
 apparaitre comme un temoin de fer dresse par l'homme vers l'azur, pour
 attester son immuable resolution d'y atteindre et de s'y etablir."
  D'apres JEAN PREVOT. Europe.
 Примечания:
  1. Avoir la tete dans les nuages: быть мечтателем. Avoir les pieds sur terre:
 напротив, быть реалистом. 2. On dit une sante de fer pour une sante a toute epreuve =
 железное здоровье. Il y a encore ici un jeu de mots. Lequel? 3. Badins = шутливых,
 юмористических. 4. Всеобщее возмущение, негодование. Римские солдаты
 выражали недовольство полководцем, поднимая щиты. 5. Intrus = незаконно
 вторгшийся, непрошеный гость.
 155
 
 ТЕКСТ 58
 SUR L'ACTUELLE PLACE DE LA CONCORDE
 L'execution de Louis XVI.
  Le general Santerre entra1 le chapeau sur la tete. Le fameux bras-
 seur2 du faubourg Saint-Antoine etait alors l'homme le plus populaire de
 Paris; il devait en partie sa vogue a son bon c?ur - sa brasserie etait
 devenue soupe populaire - mais aussi a l'excellence de sa biere qui
 coulait a flots pour les patriotes. Il etait suivi des commissaires, d'une
 deputation du departement et de deux gendarmes...
 "Vous venez me chercher?
 - Oui."
  Louis alla chercher son testament et le tendit a un nomme Roux,
 pretre assermente .
  "Cela ne me regarde point, repondit l'homme, je ne suis pas ici pour
 faire vos commissions, mais pour vous conduire a l'echafaud.
 - C'est juste", soupira Louis XVI avec douceur.
  "J'etais derriere le roi pres de la cheminee, ecrira plus tard Clery ; il
 se tourna vers moi et je lui presentai sa redingote.
  "- Je n'en ai pas besoin, me dit-il, donnez-moi seulement mon
 chapeau.
  "Je le lui remis. Sa main rencontra la mienne, qu'il serra pour la
 derniere fois.
  "- Messieurs, dit-il, je desirerais que Clery restat aupres de mon
 fils qui est accoutume a ses soins. J'espere que la Commune accueillera
 cette demande.
 "Puis regardant Santerre:
 "-Partons!
  "Je restai seul dans la chambre, navre6 de douleur... Les tambours et
 les trompettes annoncerent que Sa Majeste avait quitte la tour ..."
  En ce soir du 21 janvier, Clery, tout en faisant semblant de
 manger, n'a pas le courage d'interroger les commissaires pour
 avoir des details. Mais, soudain, du jardin monte un cliquetis
 d'armes. La porte s'ouvre quelques secondes plus tard. C'est
 Santerre, suivi de quelques officiers. Il vient s'inviter a diner et,
 tout aussitot, "avec un sang-froid sans egal", rapportera l'un des
 convives, il se mit a raconter l'execution "sans en omettre aucune
 circonstance".
 156
 
 Monte sur le plus beau cheval de sa brasserie - une beic-
 gigantesque que les jour de foire on "deguisait" en elephant -, il avait
 precede la voiture du condamne. Devant, derriere, un groupe

<< Пред.           стр. 19 (из 39)           След. >>

Список литературы по разделу