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 rois de France. Et on continue de l'appeler comme autrefois. C'est un
 monument charge d'histoire. Saint Louis y a vecu. Souvent, l'ete,
 il allait s'asseoir avec ses conseillers dans un jardin a la pointe de l'Ile
 et, au milieu de ses vignes, il ecoutait les plaideurs exposer leurs proces.
 - Quel aimable visage ce bon roi donnait a la justice!
  - Oui, mais ces tours severes qui aujourd'hui bordent la Seine, ont
 un visage autrement sinistre1: la Tour Bonbec, par exemple.
 - Bonbec? Pourquoi Bonbec?
  - Parce qu'on y soumettait a la torture les prisonniers recalcitrants2:
 la torture les faisait parler plus facilement; les malheureux avaient alors
 "bon bec" !
  - Cet expression me rappelle le refrain d'un celebre poete du
 Moyen Age...
 82
 
 
  - Villon disait, en effet: "Il n'est bon bec que de Paris", c'est
 a Paris qu'on parle avec le plus de vivacite et d'esprit, les femmes
 surtout... Venez par ici. Entre ces deux tours, toutes noires, s'ouvre la
 porte de la Conciergerie...
 - Y avait-il donc un vrai concierge a la porte?
  - Non, on appelait ainsi un important personnage, juge royal et
 gouverneur des prisons. Dans les cachots de la Conciergerie, donc,
 etaient enfermes, pendant la Revolution francaise, aristocrates ou
 bourgeois, avant d'etre conduits a la guillotine: la reine Marie-
 Antoinette, le poete Andre Chenier, Charlotte Corday, qui avait
 assassine Marat, - et, pour finir, Robespierre lui-meme... Ces lieux ont
 vu couler bien des larmes, mais ils ont ete temoins aussi de beaucoup de
 courage et de cranerie3 devant la mort...
  - Par ou passaient les prisonniers quand ils quittaient leur cachot
 pour monter a l'echafaud?
  - D'abord les aides du bourreau les menaient dans l'etroite piece
 que voici, les asseyaient sur un tabouret, leur liaient les mains derriere
 le dos, leur coupaient les cheveux et le col de la chemise4. Ensuite, ils
 les entassaient sur la charrette qui les attendait dans la cour du Palais...
 Mais laissons ces tristes souvenirs de la guerre civile et allons voir la
 Sainte-Chapelle qui se dresse tout pres.
  - C'est cet admirable edifice, si elance, si frele, ou la pierre semble
 reduite a rien?
  - Oui. Il n'a pas change depuis des siecles. Tous les architectes
 s'etonnent devant ce miracle d'equilibre. Entrons.
  - Oh! l'admirable lumiere! Partout des vitraux: bleu, rouge et or,
 l'effet est eblouissant!
  - Le roi saint Louis a fait edifier la Sainte-Chapelle pour y abriter
 la couron d'epines rapportee des croisades. Avouez que l'ecrin etait
 digne de la relique.
  "Et maintenant allons faire un tour au Palais de Justice, puisque le
 meme nom designe la maison royale et l'ensemble des tribunaux
 modernes...
  "Il est midi. C'est l'heure des audiences. Dans la salle des Pas perdus
 nous rencontrerc les avocats en robe et les plaideurs. Et, si vous le
 desirez, nous assisterons a une audience de la Cour d'Assises ou se
 jugent les proces criminels, ou du tribunal de grande instance ou
 tribunal correctionnel qui juge les simples delits."
 G. M.
 83
 
 Примечания:
  1. Куда более зловещий лик. 2. Строптивых, которые отказывались
 признаваться. 3. Отваги, ухарства. 4. См. "Путеводитель Мишлен (Париж)"'.
 ТЕКСТ 28
 TRIBUNAL OU MUSIC-HALL?
  Seizieme chambre correctionnelle. Au banc des prevenus un jeune
 homme de vingt-quatre ans, Claude L..., se declare guerisseur-magneti-
 seur1, ce qui lui vaut d'etre poursuivi pour exercice illegal de la medecine.
 Il expose gravement que sa "vocation" lui est venue aux environs de la
 vingtieme annee. Il etait infirmier dans la marine et souffrait d'une
 mastoidite2 qui, assure-t-il, fut mal operee. "Le chirurgien, monsieur le
 president, avait laisse une meche3 dans mon oreille. Je souffrais
 terriblement. Un jour j'ai lu un traite sur le magnetisme. J'ai applique sur
 moi-meme cette methode et a ma grande surprise je fus gueri."
  Il aurait du s'en tenir la. Mais la bonne nouvelle se repandit parmi ses
 amis. On vint le solliciter de faire beneficier les autres de ses talents. Il
 trouva la une source de revenus. Chaque visite coutant mille francs.
  Naturellement, il y a des temoins. L'un vient dire qu'il souffrait des
 reins et que le fluide de Claude L... l'a gueri. Il plonge sa main dans sa
 poche, la retire, et la tend ouverte vers le tribunal:
 "Voici mes calculs!"4 dit-il.
  Le president fronce les sourcils: "Ne vous moquez pas de nous! Pas
 de burlesque" ici!"
 La main se referme et les calculs retournent dans la poche...
  Deuxieme temoin, une jeune fille, rose et blonde. Le president, qui
 connait le dossier, prend les devants:
 "Vous aviez mal?
 - Oui, aux mains, c'etait hereditaire...
 - Et vous etes guerie? Bon, merci, vous pouvez vous retirer."
 Claude L... veut poser une question. Innocemment6 on lui accorde ce droit.
 Alors tourne vers le temoin il se met a compter: un, deux, trois, quatre...
 La jeune fille rose et blonde vacille, ferme les paupieres.
 "Vous voyez, monsieur le president, elle dort..."
  Le president ne veut pas voir. Il leve l'audience, dans une grande
 colere: "Vous vous croyez au music-hall! Le tribunal reviendra quand le
 temoin sera reveille."
 84
 
 La fille dort toujours. Claude consent a la reveiller. Le tribunal peut
 revenir. Le prevenu7 recoit une nouvelle semonce8: il ne parait guere
 impressionne.
  On plaide. M-e Dupont, defenseur, sollicite l'indulgence. Il met tout
 sur le compte de ce maudit fluide qui chatouille trop les doigts de
 Claude. "Mon client n'est pas tout a fait inutile, dit-il; il detecte9 le
 cancer, et, quand il l'a detecte, il envoie le malade a un medecin, car il
 sait bien que ses pouvoirs sont limites."
 Bref, ce serait le plus consciencieux des magnetiseurs.
  Mais le tribunal applique la loi. Il est condamne a 500 francs
 d'amende. Il devra verser en outre la meme somme a la chambre
 syndicale des medecins de la Seine, ainsi qu'au Conseil de l'ordre des
 medecins, parties10 civiles.
  D'apres J.-M.THEOLLEYRE. Le Monde.
 Примечания:
  1. Целитель-гипнотизер (совр. экстрасенс). 2. Мастоидит - воспаление
 височной кости, осложнение гнойного воспаления среднего уха. 3. Хирургический
 фитиль, т.е. кусочек марли. 4. Почечные камни. От латинского слова,
 означающего "caillou" (камень). В древности для счета пользовались камешками;
 так слово calcul получило значение "счет". 5. Шутка. 6. Наивно, доверчиво,
 не думая о возможных последствиях. 7. Обвиняемый. 8. Строгое предупреждение.
 9. Обнаруживает у больного. 10. Истцы в гражданском процессе. Слово "partie"
 имеет смысл "противник", отсюда выражение: prendre quelqu'un a partie
 (= подать на кого-нибудь в суд, выругать, обозлиться и т.д.).
 ТЕКСТ 29
 TOUT DORT. LE FLEUVE ANTIQUE...
 Tout dort. Le fleuve antique entre ses quais de pierre
 Semble immobile. Au loin s'espacent des beffrois ,
 Et sur la cite, monstre aux ecailles de toits,
 Le silence descend, doux comme une paupiere.
 Les palais et les tours sur le ciel etoile
 Decoupent des profils de reve. Notre-Dame
 85
 
 Se reflete, geante, au miroir de mon ame.
 Et la Sainte-Chapelle a l'air de s'envoler!..
 Tout dort dans les maisons ou regarde la lune.
 Et ceux-la qu'ereinta2 la vie et son travail
 Jouissent, poings fermes, leur somme3 de betail
 Ou galopent, furieux, la course a la fortune.
 Paris est recueilli4 comme une basilique;
 A peine un roulement de fiacre, par moment,
 Un chien perdu qui pleure, ou le long sifflement
 D'une locomotive - au loin - melancolique.
  ALBERT SAMAIN. Le Chariot d'Or..
 Примечания:
  1. Beffroi (т.): дозорная башня, каланча. 2. Разг. Изнурила, измотала. 3. Mot
 masculin = sommeil (короткий неглубокий сон). Слово "jouir" здесь употреблено
 в его старом значении, то есть как переходный глагол (= jouir def. Это же
 относится и к глаголу galoper (см. грамм.). 4. Молчаливый и задумчивый. -
 
 86
 
 ГРАММАТИКА
 ПЕРЕХОДНЫЕ И НЕПЕРЕХОДНЫЕ ГЛАГОЛЫ
 (VERBES TRANSITIFS, VERBES INTRANSITIFS)
  I. - Некоторые глаголы, называемые непереходными, могут употреб-
 ляться с дополнением, не меняя при этом своего значения: courir une
 longue course; vivre une vie penible; pleurer de vraies larmes; dormir son
 dernier sommeil (данные выражения принадлежат к литературному
 языку);
  - parler une langue etrangere; descendre une rue; monter un escalier;
 passer un pont (данные выражения принадлежат к разговорному языку):
 Ils galopent, furieux, LA COURSE a la fortune.
  Но некоторые глаголы при этом обретают особое значение: pleurer un
 ami (= regretter profondement...); sortir la voiture du garage (= faire sortir...);
 descendre une malle (= porter vers le bas...); monter une malle (= porter vers
 le haut...); courir un danger, un risque (= etre expose a...). Все эти
 выражения относятся к разговорному языку.
  II. - Многие глаголы, называемые переходными, могут употребляться
 без дополнения (напр.: voir, ecouter, attendre, recevoir, manger, boire,
 chanter).
  Tout dort dons les maisons ou REGARDE LA lune. - Le medecin ne RECOIT
 plus.
 Некоторые глаголы при этом меняют свое значение:
 Les plantes POUSSENT (grandissent).
  III. - Некоторые глаголы имеют разные лексические значения в зави-
 симости от того, в какой конструкции они используются:
 Le pain manque (непереходный);
 Je manque le train (переходный с прямым дополнением);
 Je manque de pain (переходный с косвенным дополнением,
 вводимым предлогом de);
 Ne manque pas a tes devoirs.
 То же самое относится к глаголам: servir, tenir...
 УПРАЖНЕНИЯ
  I) Составьте предложения, употребляя каждый из данных ниже глаголов
 в переходном и непереходном значении: Crier - frapper - glisser - lire -
 ouvrir - sentir - chercher - tenir.
  II) Задайте вопросы к данным предложениям, чтобы отличить глаголы,
 употребленные с косвенным дополнением, от глаголов, употребленных
 с обстоятельствами места, причины или образа действия. (Напр.: Je manque... de
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 quoi? - de pain: objet indirect. - Je sors... d'ou?,- de voiture: complement
 circonstanciel de lieu.)
  Beaucoup trop de gens ne pensent qu'a leurs interets et veulent jouir de la vie. -
 Les enfants accourent a grands cris. - Je tombe de fatigue. - Notre-Dame ressemble
 a une geante. - Ces renseignements proviennent d'une personne de bonne foi. - II n'y
 a plus beaucoup de fiacres qui roulent a Paris. - Cette personne descend d'illustres
 ancetres.
  III) Составьте предложения с глаголами: servir, servir a, servir de, tenir, tenir a,
 tenir de.
  IV) В трех последних строках стихотворения восстановите сказуемое,
 за которым должны следовать три придаточных предложения (например,
 относительных или инфинитивных).
 V) Литературный комментарий к тексту. Объясните значение:
 1. цезур (пауз), отмеченных точками в 1 и 2 строках стихотворения.
  2. "переноса", разделения одной фразы на 15 и 16 строках Какой эффект
 производит данный прием?
 3. образов, воспроизводимых 3, 4, 6 и 12 строками.
 СЛОВАРЬ
  (Существительное sommeil). Объясните значение выделенных слов
 и словосочетаний: Tous les jours, apres le dejeuner, ce vieillard fait un
 somme de dix minutes. - Ma digestion est difficile. Apres le repas j'ai des
 somnolences frequentes. - // ne dort pas; il sommeille seulement. - Votre fils
 est-il bon eleve? - Helas, non: les professeurs le traitent d'endormi. - Dans
 ce tombeau, un roi dort son dernier sommeil. - Vous me racontez la une his-
 toire stupide, une histoire a dormir debout. - Les eaux des etangs sont des
 eaux dormantes. Celles des rivieres sont des eaux vives. - Je donnerai tout
 mon soin a votre affaire. Vous pouvez dormir sur vos deux oreilles. - La
 souris fera bien de se mefier: le chat ne dort que d'un ?il. - Je croyais avoir
 gagne le gros lot: helas! ce n'etait qu'un reve. - Allons! oublie tout ce passe
 qui n'est plus qu'un mauvais reve. - A quoi reves-tu? Reponds donc! -
 J.-J. Rousseau a ecrit des Reveries du promeneur solitaire".
 
 VI
  ОТ ЛУВРА
 К КОМЕДИ ФРАНСЕЗ
 
 ТЕКСТ 30
 UNE NOCE SE PERD AU MUSEE DU LOUVRE
 (Vers 1870)
  Le Louvre est sans doute le plus vaste musee du monde: 50000 metres
 carres de superficie, 80000 antiquites orientales, 25000 antiquites egypti-
 ennes, 24000 antiquites greco-romaines, 5000 tableaux, 40000 estampes,
 70000 dessins. Le vendredi soir, grace a des milliers de projecteurs, les
 salles sont splendidement illuminees.
  Gervaise, la blanchisseuse, epouse l'ouvrier zingueur1 Coupeau. Pour
 occuper l'apres-midi, la "noce" decide d'aller visiter le musee du Louvre.
  Enfin, apres avoir descendu la rue Croix-des-Petits-Champs, on
 arriva au Louvre.
  M. Madinier, poliment, demanda a prendre la tete du cortege: C'etait2 tres
 grand, on pouvait se perdre; et lui, d'ailleurs, connaissait les beaux^endroits,
 parce qu'il etait souvent venu avec un artiste, un garcon bien intelligent, auquel
 une grande maison de cartonnage achetait les dessins, pour les mettre sur des
 boites. En bas, quand la noce se fut engagee dans le musee assyrien3, elle eut
 un petit frisson. Fichtre!4 il ne faisait pas chaud; la salle aurait fait une fameuse
 cave. Et, lentement, les couples avancaient, le menton leve, les paupieres
 battantes, entre les colosses de pierre, les dieux de marbre noir muets dans leur
 raideur hieratique5, les betes monstrueuses, moitie chattes et moitie femmes,
 avec des figures de mortes, le nez aminci, les levres gonflees. Ils trouvaient
 tout cela tres vilain. On travaillait joliment mieux la pierre au jour
 d'aujourd'hui6. Une inscription en caracteres pheniciens7 les stupefia. Ce n'etait
 pas possible, personne n'avait jamais lu ce grimoire8. Mais M. Madinier, deja
 sur le premier palier avec Mme Lorilleux, les appelait, criait sous les voutes:
 "Venez donc. Ce n'est rien, ces machines9... C'est au premier10 qu'il faut voir."
  La nudite severe de l'escalier les rendit graves. Un huissier superbe,
 en gilet rouge, la livree11 galonnee d'or, qui semblait les attendre sur le
 palier, redoubla leur emotion. Ce fut avec respect, marchant le plus
 doucement possible, qu'ils entrerent dans la Galerie francaise.
  Alors, sans s'arreter, les yeux emplis de l'or des cadres, ils suivirent
 l'enfilade des petits salons, regardant passer les images, trop nombre-
 uses pour etre bien vues. Il aurait fallu une heure devant chacune, si l'on
 avait voulu comprendre. Que de tableaux!., ca ne finissait pas. Il devait
 y en avoir pour de l'argent! Puis, au bout, M. Madinier les arreta
 brusquement devant le Radeau de la Meduse12; et il leur expliqua le
 90
 
 sujet. Tous, saisis, immobiles, se taisaient. Quand on se remit
 a marcher, Boche resuma le sentiment general: c'etait tape13.
  Dans la galerie d'Apollon, le parquet surtout emerveilla la societe, un
 , parquet luisant, clair comme un miroir, ou les pieds des banquettes se
 refletaient. Mlle Remanjou fermait les yeux, parce qu'elle croyait marcher sur
 de l'eau. (...) M. Madinier voulait leur montrer les dorures et les peintures du
 plafond; mais ca leur cassait le cou, et ils ne distinguaient rien. Alors, avant
 d'entrer dans le Salon carre14 il indiqua une fenetre du geste, en disant:
 "Voila le balcon d'ou Charles IX a tire sur le peuple"15.
  Cependant, il surveillait la queue du cortege. D'un geste, il com-
 manda une halte, au milieu du Salon carre. Il n'y avait la que chefs-
 d'?uvre, murmurait-il a demi-voix, comme dans une eglise. On fit le
 tour du salon. Gervaise demanda le sujet des Noces de Cana16; c'etait
 bete de ne pas ecrire les sujets sur les cadres. Coupeau s'arreta devant la
 Joconde17 a laquelle il trouva une ressemblance avec une de ses tantes.
 (...) Et, tout au bout, le menage Gaudron, l'homme la bouche ouverte, la
 femme les mains sur son ventre, restaient beats18, attendris et stupides,
 en face de la Vierge de Murillo. (...) M. Madinier proposa de conduire
 la noce dans la salle des bijoux anciens. Mais...
  Il se trompa, egara la noce le long des sept ou huit salles, desertes, froiHes,
 garnies seulement de vitrines severes ou s'alignaient une quantite innombrable
 de pots casses et de bonshommes tres laids. La noce frissonnait, s'ennuyait
 ferme19. Puis, comme elle cherchait une porte, elle tomba dans les dessins. Ce
 fut une nouvelle course immense; les dessins n'en finissaient pas, les salons
 succedaient aux salons, sans rien de drole, avec des feuilles de papier
 gribouillees, sous des vitres, contre les murs. M. Madinier, perdant la tete, ne
 voulant point avouer qu'il etait perdu, enfila un escalier, fit monter un etage a
 la noce. Cette fois, elle voyageait au milieu du musee de la marine20, parmi des
 modeles d'instruments et de canons, des plans en relief, des vaisseaux grands
 comme des joujoux. Un autre escalier se rencontra, tres loin, au bout d'un
 quart d'heure de marche. Et, l'ayant descendu, elle se retrouva en plein dans les
 dessins. Alors, le desespoir la prit, elle roula au hasard des salles, les couples
 toujours a la file, suivant M. Madinier, qui s'epongeait le front, hors de lui,
 furieux contre l'administration, qu'il accusait d'avoir change les portes de
 place. Les gardiens et les visiteurs la regardaient passer, pleins d'etonnement.
 En moins de vingt minutes, on la revit au Salon carre, dans la galerie

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